Édition du texte
Hodie vigesima quarta augusti anni millesimi septingentesimi
septuagesimi secundi, una proclamatione, cum dispensatione
duarum, in nostra parochiali ecclesia publice facta, ac nullo
detecto impedimento canonico aut civili, a me infra scripto, de
licentia illustrissimi ac reverendissimi
ordinarii nec non superiorum militarium, in facie Ecclesiæ
conjuncti fueruntsacro matrimonii vinculo, prævie recepto mutuo
consensu, Mathias Ammerich miles in legione vulgo Royal suedois
nuncupata, ex Oberwindhagen coloniensis diœcesis oriundus, filius
legitimus Marci Ammerich pistoris ibidem et defunctæ Christinæ N.
olim conjugum, et Francisca Horeither in arce argentinensi nata filia
legitima defuncti Philippi Horeiter operarii diurni dum viveret
et incolæ hujatis et Mariæ Barbaræ Galandin uxoris ejus viduæ, ambo
in hac parochia commorantes ; testes adfuerunt Joannes Josephus Marchand
caupo et civis hujas, Claudius Probst militum instructor legionis
Royal suede dictæ, Michael Lehman et Nicolaus Marchauser ambo dictæ
legionis milites ; testes mecum subscripserunt, sponsali vero
scribere ignorantes sua signa hic posuerunt.
signa [une croix de Saint André] sponsi [une croix] sponsæ
[signatures] Jean Joseph Marchand
Claude Probst Feldweibel
Niklaus Marshiser
Michael Lehmann
Krueg, administrator
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Traduction du texte
Le vingt-quatre août mil sept cent soixante douze, une publication
ayant été publiquement faite en notre église paroissiale, avec
dispense des deux autres, et n'ayant découvert aucun empêchement
canonique ni civil, avec l'autorisation de l'Illustrissime et
Révérendissime Ordinaire ainsi que des supérieurs militaires, ont
été, par moi soussigné, unis en face de l'Église par le lien sacré
du mariage, ayant préalablement reçu leur consentement mutuel,
Mathias Ammerich, soldat au régiment vulgairement appelé «Royal
suédois» originaire de Oberwindhagen au diocèse de Cologne,
fils légitime de Marc Ammerich, pêcheur du même lieu, et de feue
Christine N., autrefois conjoints, et Françoise Horeither née en la
place forte de Strasbourg, fille légitime de feu Philippe Horeiter, lorsqu'il
vivait ouvrier journalier et habitant de ce lieu, et de Marie
Barbara Galand son épouse, veuve, toutes deux domiciliées en cette
paroisse ; les témoins furent Jean Joseph Marchand, aubergiste et
citoyen de ce lieu, Claude Probst, maréchal-des-logis chef au
régiment dit «Royal Suède» Michaël Lehmann et Nikolaus
Marchiser, tous deux soldats du dit régiment ; les témoins ont
signé avec moi, tandis que les époux, ne sachant écrire, ont
apposé leurs signe.
signes [une croix de Saint André] de l'époux [une croix] de
l'épouse
[signatures] Jean Joseph Marchand
Claude Probst maréchal-des-logis chef
Niklaus Marshiser
Michael Lehmann
Krueg, administrateur
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